L’une des premières étapes aussi importante que l’entraînement au vol est d’habituer les oiseaux à manger la nourriture qu’ils trouveront une fois réintroduits. Comme en témoigne la première photo où ce groupe de jeunes amazones mange des fruits d’araucarias. Les araucarias constituent une grande partie de leur alimentation une fois qu’ils seront réintroduits.

Un autre point important consiste en l’étude des populations réintroduites ! Les scientifiques qui participent sur le terrain à la réintroduction observent quotidiennement les groupes relâchés afin de mieux comprendre leurs déplacements, leurs sites de nourrissage et de dortoir… Ces moments d’observation permettent aussi d’affiner les divers entraînements liés à la réintroduction. Chacune des observations réalisées permettent d’enrichir les données de chaque individu réintroduit.

Pour finir, la pose de nids et de caméras piège ! La pose de nid permet d’accroître les possibilités de reproduction, ce qui est un point important pour la conservation des espèces menacées telle que l’Amazone vineuse. Ces nids sont souvent plus sécuritaires pour les oiseaux puisque leur emplacement est judicieusement sélectionné par les scientifiques. Des caméras piège sont systématiquement positionnées face de l’entrée des nids. Cela permet également de récolter des données sur les couples formés, les nids choisis ou si une naissance est prévue dans celui-ci.

Voici trois points importants à prendre en compte lors de la réintroduction de perroquets. Malgré tout cela reste un processus complexe et qui dépend de beaucoup d’autres éléments. Actuellement, 70 amazones vineuse sont présentes au centre de réhabilitation de Instituto Espaço Silvestre. 56 présentent déjà des comportements de vols suffisamment développés pour envisager d’être prochainement réintroduits.